On était sept inscrits au départ, avec une difficulté car il n'y avait qu'un bateau, mais finalement, il n'en est resté que trois à aller affronter les 10 kt de vent de sud, le petit mètre de houle sous les nuages prévus.
Après une petite halte à la sortie Lipostey pour récupérer Lionel, on est arrivé à la cale vers 09h50 pour se changer sous le soleil, à notre grande satisfaction.
Le vent de sud était là, mais pas encore fort. Du coup, j'ai choisi de commencer aux Briquets. Une petite houle longue nous y attendait. On a ancré cette fois-ci vers le sud est du sec, un peu au hasard car mon sondeur avait décidé de ne pas s'allumer. Il faut vraiment que je recherche la panne. La visi était bonne (du genre 6 m verticale, 8 m horizontale), et les poissons nombreux, mais petits. Olivier aurait pu prendre des sars qui venaient bien à l'agachon, mais il a voulu prendre les plus gros... qui ne sont jamais venus à portée de tir.
Lionel tiré son épingle du jeu en prenant trois sars corrects. Pour ma part, je n'ai déclenché aucun tir, car je n'ai vu aucun poisson valable.
Le vent commençant à être bien présent, on est allé ensuite en terre à l'abri dans la zone des falaises, à la faveur de la pleine mer, en bas du blockhaus. La petite houle se faisait bien sentir au bord. La visi était moins bonne, surtout par endroit où l'eau était laiteuse comme c'est souvent le cas localement sur cette zone. Lionel et Olivier ont été déçus : ils n'ont rien vu. Pour ma part, je me suis régalé au bord dans 1 à 3 m d'eau où il y avait de la vie. J'ai pris trois mulets à l'agachon et une belle vieille.
Ensuite on a changé de spot au hasard, tout en restant le long des falaises. J'ai proposé à Olivier de m'accompagner au bord, pour lui montrer comment y chasser. Et Bingo, il y avait aussi de la vie. Olivier a compris l'importance du lestage, et expérimenté que l'agachon dans deux mètres d'eau, bien calé entre deux rochers à l'aide des bras, permettait de voir des mulets se balader et venir. Il en a pris deux. Ensuite, je lui ai montré qu'au bord, il faut aussi inspecter toutes les pierres tombées. Par cette technique, il a pris deux belles vieilles perlées. Lionel aussi a vu du poisson.
Bien encouragés par cette vie au bord, on a décidé de faire un dernier spot : les pierres noires, malgré que la marée soit déjà descendante, et que le soleil ait disparu sous les nuages. J'y ai vu de la vie, et manqué un sar. Olivier, remonté comme un pendule, s'est régalé au bord et pris une autre belle vieille.
On est rentré vers 17h30, s'est changé dans le vent frisquet, mais satisfaits de cette belle sortie. La petite bière de Lionel a été bien appréciée.
